ll y a 7 ans, Cachemire entrait dans le rock à coups de talons dans la porte, lançant par la même occasion un pavé dans la mare des puristes prouvant que celui-ci n’était pas l’apanage du phrasé anglais.
Avec leur troisième album, le groupe confirme son talent. Cet opus explore des thèmes profonds comme l’égocentrisme (« Je »), l’impact des réseaux sociaux (« Influenceur ») et la liberté (« Freeman »).
Ça joue. Fort. Ça cadence. Vite. Pas de temps morts. Pas de relâchement. C’est nerveux dans l’os. Tendu dans l’artère
Fred Bastar a toujours ce gros grain poivré dans la voix mais désormais elle s’ouvre sur d’autres chemins. De traverse. Plus aigus. Plus hauts. Comme si elle s’assumait. Enfin, ce 3ème album de Cachemire est un album d’amplitude. Les cages thoraciques des corps, les caisses de résonnance des instruments sortent des sentiers battus, se déploient et prennent la place qu’elles se devaient de prendre.
Cachemire, c’est du velours